« Nous avons beaucoup cherché mais n’avons malheureusement trouvé aucune solution dans les publicités coûteuses que le PLR s’est offertes dans de la presse dominicale », s’étonne le vice-président du Groupe socialiste Roger Nordmann. La ligne de ce parti est encore plus faible et plus vague que celle de son conseiller fédéral, Johann Schneider-Ammann. « Ce ne sont pas des paroles d’encouragement et des formules toutes faites qui aideront les salarié-e-s âgé-e-s de plus de 50 ans, qui sont soumis à une pression toujours plus forte. Pendant des décennies, le licenciement de salarié-e-s âgé-e-s n’était pas pratiqué en Suisse. Malheureusement, depuis quelques années, il est rentré dans les mœurs du monde des affaires. Ceci est un scandale. Quiconque a travaillé pendant des décennies ne devrait pas avoir à craindre pour son emploi ».
Le Groupe socialiste a donc décidé aujourd’hui de déposer une interpellation urgente. Trop de temps a déjà été perdu en tables rondes et autres conférences de presse. Il est temps de passer aux actes ! Le PS propose les mesures suivantes : une obligation de justifier le licenciement des travailleur-euse-s de plus de 50 ans ; un soutien plus marqué à la formation continue ; la mise en place d’une rente-pont AVS, afin d’éviter de tomber à l’aide sociale ; ainsi qu’une loi sur l’égalité de traitement étendue, afin de mettre un terme à la discrimination des seniors.