Keinen Platz für Hass und Hetze

Die Regierung wird gebeten, in Zusammenarbeit mit staatlichen und zivilgesellschaftlichen Akteurinnen und Akteuren einen kantonalen Aktions- und Massnahmenplan zur Bekämpfung von digitaler und analoger Hassrede zu erarbeiten.

Begründung:
Die Würde des Menschen ist zu achten und zu schützen – so steht es in Paragraf 10 der Luzerner Verfassung geschrieben. Die zunehmende Hassrede wird jedoch zu einer ernsthaften Bedrohung für diesen Grundsatz. Hassrede umfasst alle Arten von Äusserungen, die zu Gewalt, Hass oder Diskriminierung gegen eine Person oder eine Gruppe von Personen aufstacheln, oder die sie aufgrund ihrer persönlichen Merkmale oder ihres Status verunglimpfen, wie zum Beispiel Hautfarbe, Sprache, Religion, Nationalität, nationale oder ethnische Herkunft, Alter, Behinderung, Geschlecht, Geschlechtsidentität und sexuelle Orientierung.[1]

Hassrede stellt in mehrfacher Hinsicht eine Bedrohung für den Zusammenhalt und die Sicherheit demokratischer Gemeinschaften dar. Sie setzt Menschen in ihrer Würde herab, stellt deren gleichberechtigte Teilhabe am gesellschaftlichen Leben in Frage und spricht ihnen ihre Grundrechte ab. Hassrede fördert extremistische Ideologien und kann physischer Gewalt den Boden bereiten. Hassrede ist kein neues Phänomen, hat aber im Zuge der durch den digitalen Wandel erweiterten Kommunikationsmöglichkeiten an Bedeutung gewonnen. Durch die Anonymität im Netz sinkt die Hemmschwelle für diskriminierende und hasserfüllte Botschaften, zugleich erreichen entsprechende Äusserungen ein grösseres Publikum.

Wenn Hass und Hetze ungehindert verbreitet und toleriert werden, besteht die Gefahr, dass solche Botschaften und (gewalttätige) Ideologien als normal angesehen werden. Eine fundierte und ganzheitliche Strategie zur Bekämpfung von Hassrede ist deshalb unabdingbar – auch im Kanton Luzern. So werden zum Beispiel im Zuge des Nahostkonflikts antisemitische und rassistische Vorurteile, Stereotype und diskriminierende Hassrede immer offener und aggressiver geäussert.[2] Nachforschungen des Online-Magazins «Reflekt» haben kürzlich gezeigt, dass es bei vielen Polizeiposten – auch im Kanton Luzern – an Kenntnissen über die Diskriminierungsstrafnorm 261bis des Schweizerischen Strafgesetzbuches (StGB) mangelt[3]. Personen in öffentlichen Funktionen sind vermehrt mit Anfeindungen und Drohungen konfrontiert. Im Kanton Luzern kommt es zudem immer wieder zu rechtsextremistischen Vorfällen, seien es Veranstaltungen und Treffen rechtsextremer Organisationen oder jüngst das Zeigen des Hitlergrusses und die Äusserung von rechtsextremistischen Parolen.[4]

Der Kanton soll deshalb gemeinsam mit staatlichen und zivilgesellschaftlichen Akteurinnen und Akteuren einen Aktions- und Massnahmenplan erarbeiten und prüfen, wie den verschiedenen Ausprägungen von analoger und digitaler Hassrede Einhalt geboten werden kann. Damit sollen Massnahmen aufgezeigt werden, wie Diskriminierung, Verunglimpfung oder Gewaltandrohungen gegenüber Personen bzw. Personengruppen aufgrund bestimmter Merkmale sowie der Verwendung und Verbreitung von entsprechendem Material entgegengewirkt werden kann. Diese Massnahmen können sich beispielsweise auf folgende Bereiche beziehen: Bildung, Schulung und Sensibilisierung insbesondere auch der Strafverfolgungsbehörden, Unterstützung der Opfer, ein Verbot extremistischer Symbole, interkantonale Zusammenarbeit.


[1] COUNCIL OF EUROPE (2022), Recommendation CM/Rec (2022)16 of the Committee of Ministers to member States on combating hate speech.

[2] Diskriminierungsbericht GRA https://www.gra.ch/diskriminierungsbericht-2023/.

[3] https://reflekt.ch/recherchen/hatespeech/.

[4]  https://www.pilatustoday.ch/zentralschweiz/luzern/rassistische-parolen-und-hitlergruss-an-party-veranstalter-nimmt-stellung157317028.

Premier-ère signataire

Anja Meier

Date de dépôt

17. juin 2024

Canton de dépôt

Lucerne

Commune de dépôt

Animation laden...Animation laden...Animation laden...

Newsfeed

Tu as des questions concernant l'adhésion ou le formulaire d'adhésion ? Nous sommes à ta disposition pour t'aider.

Questions fréquentes

Le plus simple est de remplir en ligne le formulaire d’adhésion ci-contre.

Tu décides toi-même de l’engagement qui te convient le mieux.

  • Si tu as peu de temps, il n’y a absolument rien de mal à ce que ton engagement se limite au paiement de ta cotisation. Ceci nous aide aussi à construire une Suisse et un monde meilleurs.
  • La section à laquelle tu es affilié-e te demandera parfois, si tu as le temps, d’être présent-e sur stand, de récolter des signatures ou de participer à une action téléphonique. C’est toujours un plaisir lorsque nos membres s’engagent et s’impliquent – mais c’est bien sûr entièrement volontaire.
  • La plupart des sections organisent régulièrement des assemblées générales pour discuter de thèmes et d’activités politiques actuels. La participation à ces réunions est bien sûr également totalement volontaire. Mais c’est toujours une occasion d’y rencontrer de nouvelles personnes.
  • Si un thème te touche particulièrement, tu peux t’engager dans une commission thématique du PS Suisse ou de ton parti cantonal, ou encore dans l’une des sous-organisations telles que les Femmes socialistes, le PS Migrant-es, le PS 60+ ou le PS queer.
  • Il y a aussi souvent la possibilité d’assumer une fonction interne au parti, par exemple au sein du comité de ta section.
  • Si tu le souhaites discuter d’une candidature à une fonction publique, par exemple à la commission scolaire de ta commune, tu peux prendre contact avec ta section.

Afin de réaliser ses actions et son travail politique, le PS compte surtout sur l’engagement de ses membres. Mais la défense de nos valeurs nécessite aussi des moyens financiers.
Les cotisations des membres sont fixées, différemment, par les partis cantonaux et les sections locales et dépendent de ton revenu imposable. Nous suivons nos propres exigences politiques : celle ou celui qui gagne peu, paie peu, et celle ou celui qui gagne beaucoup, participe davantage aux coûts du parti et de sa politique.
En règle générale, les cotisations annuelles sont de l’ordre de 80 CHF pour les personnes à faible revenu et progressent à quelques centaines de francs pour les personnes à haut revenu.
Ces cotisations sont perçues annuellement.

Bien sûr ! Il n’est absolument pas nécessaire de posséder le passeport suisse pour pouvoir adhérer au PS.
Toute personne vivant en Suisse doit pouvoir participer aux débats politiques.

Tu as différentes possibilités de t’engager. Si tu veux être actif-ve au niveau local, adresse-toi à la section de ta commune de domicile.
C’est aussi le lieu le plus adapté pour t’engager dans une fonction publique ou un service au sein de l’administration (Conseil communal, Commission scolaire, Commission sociale…)
Tu peux également faire valoir ton savoir et ton savoir-faire en exerçant une fonction interne au parti. Le PS recherche toujours des personnes désirant s’engager dans l’organisation du parti (communes, districts, canton, commissions thématiques).

Il suffit de manifester ton intérêt aux responsables de ta section. C’est la section qui désigne les candidat-es du PS pour des fonctions publiques.
Ta section locale est souvent aussi le point de départ du processus de nomination interne au parti pour les candidatures au gouvernement cantonal (par exemple au Grand Conseil).

Aucune, excepté ta cotisation. Le partage de nos valeurs et de nos convictions est tout de même une condition préalable. Cela ne signifie pas pour autant de partager l’intégralité des positions du PS.

Les membres de la Jeunesse socialiste ont la possibilité d’adhérer gratuitement au PS jusqu’à l’âge de 26 ans. Une demande correspondante peut être envoyée par courriel à [email protected].

Les statuts du PS Suisse interdisent l’adhésion simultanée à plusieurs partis suisses.
Les doubles nationaux peuvent être membres du PS Suisse et d’un parti frère étranger, par exemple du SPD allemand ou du Partito Democratico italien. L’adhésion au PS Suisse est gratuite pour les membres de partis frères, pour autant qu’ils puissent prouver qu’ils versent une cotisation à un parti socialiste dans leur pays d’origine.

Oui, même à l’étranger, tu peux t’impliquer dans la politique en tant que membre du PS Suisse. Si tu es domicilié à l’étranger, tu deviens automatiquement membre du PS International.

Ce que t’offre le PS

Ce que tu peux attendre du PS.

Tu es proche de la politique : nous t’envoyons nos invitations, nos newsletters ainsi que notre magazine “Socialistes”. Tu peux réseauter avec des personnes partageant les mêmes idées que toi.

Tu peux apprendre des autres et apporter tes propres connaissances et compétences à différents niveaux au sein du parti.
Ensemble, créons un avenir meilleur !

Pas de démocratie sans formation. Nous te proposons des webinaires et des séminaires et nous t’offrons la possibilité d’acquérir des connaissances générales et d’échanger sur des thèmes politiques actuels.