La protection du climat et un approvisionnement énergétique sûr sont les plus grands défis de notre temps. C’est pourquoi le PS Suisse et les VERT-E-S suisses ne comprennent pas la décision du Conseil fédéral de rejeter l’initiative pour un fonds climat. Celle-ci permet de convertir plus rapidement notre société aux énergies renouvelables, de garantir suffisamment d’électricité pour l’avenir et de protéger la biodiversité.
« Il faut des investissements publics massifs pour protéger le climat et assurer l’approvisionnement énergétique », déclare Mattea Meyer, co-présidente du PS Suisse. « Avec les moyens du fonds climat, nous pouvons construire plus de panneaux solaires, faire avancer l’assainissement des bâtiments et renforcer les transports publics. » C’est pourquoi le PS Suisse et les VERT-E-S suisses ne comprennent pas que le Conseil fédéral rejette l’initiative pour un fonds climat. Contrairement à ce qu’il affirme, les moyens prévus actuellement pour le tournant énergétique et la lutte contre la crise climatique sont insuffisants.
De plus, la Suisse dépend aujourd’hui massivement des énergies fossiles de l’étranger et renforce ainsi les États autocratiques. « Avec le fonds climat, la Suisse ne dépendra plus du pétrole et du gaz étrangers. C’est essentiel non seulement pour la protection du climat, mais aussi pour notre souveraineté énergétique », déclare Lisa Mazzone, présidente des VERT-E-S suisses. Le fonds climat permet aussi d’investir dans des emplois durables, la formation continue et les reconversions professionnelles, ce qui permet de garantir que personne ne passe à travers les mailles du filet social et que nous disposons des spécialistes nécessaires pour relever le plus grand défi de notre siècle.
Le fonds climat est donc une solution pragmatique aux défis climatiques et énergétiques de notre époque, car il sécurise l’approvisionnement et rend la politique climatique socialement équitable.