L’enquête publiée aujourd’hui par la « NZZ am Sonntag » sur l’ingérence du régime de Vladimir Poutine dans la politique suisse fait peur : selon les conclusions des services de renseignement suisses, le régime russe tente d’influencer l’ambiance politique dans notre pays. Les trolls russes s’en prennent aux étranger-ères et attisent la haine à leur encontre. Cette campagne de désinformation en faveur des partis d’extrême droite doit être analysée et stoppée au plus vite.
« Selon l’enquête, une campagne de désinformation ciblée à l’aide de fake news, dirigée par le régime de Vladimir Poutine, a lieu en ce moment en Suisse », déclare le co-président du PS Suisse Cédric Wermuth. « Les objectifs sont évidents : de cette manière, les dirigeant-es russes veulent attiser le rejet et la haine des étranger-ères, affaiblir la solidarité avec les réfugié-es en provenance d’Ukraine et, avec l’UDC, renforcer les forces prorusses au Parlement. »
Une enquête parlementaire est nécessaire
Le PS Suisse exige que l’implication d’acteurs russes dans la politique intérieure suisse fasse l’objet d’une enquête. Pour cela, une enquête parlementaire est nécessaire. « La population suisse a le droit de savoir comment le régime de Poutine tente de manipuler le débat politique dans notre pays et de renforcer les partis d’extrême droite en faisant monter la haine contre les migrant-es », déclare la co-présidente du PS Suisse Mattea Meyer. « Le Conseil fédéral et les services de renseignement doivent immédiatement rendre toutes leurs conclusions publiques et les présenter de manière transparente. »
Empêcher la manipulation de la population
Le PS Suisse en appelle à la responsabilité de toutes les personnes impliquées dans la campagne électorale. La propagande du Kremlin en matière de politique migratoire ne doit pas être reprise sans sourciller et diffusée chez nous. L’UDC en particulier et ses représentant-es dans la campagne ont la responsabilité de ne pas offrir de plate-forme à ces manœuvres.