D'avantage de places d'accueil pour les victimes de violence dans le couple dans tous les districts du canton.

La triste actualité du début d’année montre à quel point la violence dans le couple est toujours prégnante dans le canton de Vaud et surtout à quel point disposer de lieux d’accueil pour les femmes victimes peut sauver des vies.

Le Canton de Vaud s’illustre tristement dans la liste des féminicides en Suisse. D’ailleurs, les statistiques de la criminalité dans le canton de Vaud[1], publiées le 24 mars, indiquent que les 4 « homicides » recensés dans le canton de Vaud sont en fait 4 féminicides constituant des cas de violence domestique.

Le premier féminicide de 2025 aurait pu être le « cas de Malley ». Cet événement tragique illustre la gravité des violences à l’égard des femmes : une femme sort du Centre d’accueil Malley Prairie (CMP), son ex-partenaire profite pour l’attaquer en pleine rue et la blesse de plusieurs coups de couteau ; cette femme réussit à se réfugier en urgence au CMP, ce qui la sauve. C’est dire l’importance d’un lieu d’hébergement sécurisé.

Dans le canton de Vaud, les statistiques spécifiques de la violence domestiques[2] ne baissent pas. Les consultations du Centre LAVI ne cessent d’augmenter tandis que le nombre des interventions de police à domicile ne fléchit pas et se maintient à 4 par jour. « Cette persistance d’une incidence élevée de la violence domestique met en évidence la difficulté, malgré les nombreuses actions de sensibilisation qui sont déployées, d’abaisser ces chiffres ».

Pour traiter la violence, le Canton a mis sur pied des mesures d’information, de sensibilisation, a légiféré en matière d’expulsion des auteur·e·s, instauré des programmes pour les auteur·e·s, etc. Cependant, bien souvent, lorsque la violence est perpétrée, l’unique solution est la fuite. Et pour fuir, il faut avoir les moyens de trouver un hébergement sécure hors du domicile et en urgence.

Actuellement, les victimes, majoritairement des femmes, peuvent bénéficier d’un accueil au Centre Malley Prairie. Le CMP propose diverses prestations, notamment des entretiens ambulatoires sur leurs différents sites de Lausanne, Bex, Montreux, Vevey, Nyon, Orbe, Payerne, Moudon et Yverdon-les-Bains. Toutefois, les places d’hébergement ne sont disponibles qu’à Lausanne (22) et Morges (10 places sans enfant).

En 2023, selon le rapport d’activité du CMP, 209 femmes et 170 enfants ont été accueilli·e·s à Lausanne et Morges. Mais le taux d’occupation est proche du 100%, ce qui n’offre aucune souplesse. Sans place, les victimes sont dirigées dans des hôtels. Notons que l’ouverture en 2023 de l’antenne du CMP à Morges n’a pas permis de détendre la situation.

D’ailleurs, le rapport d’activité 2023 du CMP mentionne « Nous constatons donc que les besoins sont toujours croissants alors que les infrastructures peinent à suivre » ; « Il est donc nécessaire, plus que jamais, de renforcer les structures d’accueil et d’hébergement » ; « L’occupation du centre d’accueil MalleyPrairie reste très élevée et ce ne sont pas moins de 80 personnes qui n’ont pas pu y entrer directement en raison du manque de place. »

Ces chiffres sont sans doute bien en deçà de la réalité, car de nombreuses femmes renoncent à demander de l’aide en sachant que seules les villes de Lausanne ou Morges offrent un refuge. Une femme domiciliée à Sainte-Croix ou à Aigle, dont les enfants sont scolarisés dans ces communes, renoncera souvent à quitter son domicile uniquement pour préserver ses enfants et ne pas bouleverser encore davantage leur quotidien.

Les places manquent dans tout le canton. Ce manque a des conséquences lourdes en termes de sécurité, de coûts de la santé, de coûts sociétaux pour les femmes victimes, leurs enfants voire toute leur famille.

Le 19 juillet 2024[3], sur les ondes de Lausanne FM, le Directeur du CMP rappelait que La Conférence des directeurs cantonaux des affaires sociales préconise pour les centres d’accueil pour femmes un taux d’occupation de 75%. Il ajoute que le canton a été informé de l’état d’urgence, du fait que le CMP ne sait plus comment répondre aux demandes et que le canton travaille pour la planification de futurs centres.

Il est urgent d’agir et sur tout le territoire cantonal.

Au vu de cette situation urgente, de l’inéquité en termes de répartition territoriale, j’ai l’honneur de demander au Conseil d’Etat un rapport permettant de :

Etablir une feuille de route cantonale, en partenariat avec les régions et les communes, afin d’augmenter les places d’accueil pour les femmes et les enfants victimes de violence dans le couple permettant de se conformer aux exigences de la CV d’Istanbul (taux d’occupation 75%),
Prévoir une répartition géographique équitable, avec des solutions d’hébergement a minima dans chaque district et en proportion du nombre d’habitant·e·s.

[1] https://www.vd.ch/actualites/communiques-de-presse-de-letat-de-vaud/detail/communique/la-criminalite-dans-le-canton-de-vaud-est-en-augmentation-et-suit-la-tendance-en-suisse

[2] LES CHIFFRES DE LA VIOLENCE DOMESTIQUE – Années 2025 à 2023 – No4 (juin 2024) – BEFH

[3]https://www.lfm.ch/actualite/suisse/romandie/vaud/les-foyers-pour-femmes-tirent-la-sonnette-dalarme/

Conclusion
Renvoi à une commission avec au moins 20 signatures

Erstunterzeicher:in

Laure Jaton

Ersteinreichung

25. März 2025

Einreichungskanton

Waadt

Einreichegemeinde

Animation laden...Animation laden...Animation laden...

Newsfeed

Du hast Fragen zur Mitgliedschaft oder dem Mitgliedschaftsformular? Wir helfen gerne.

Häufige Fragen

Am einfachsten, indem Du online das Beitrittsformular nebenan ausfüllst.

Du kannst selbst entscheiden, welches Engagement für Dich am besten passt.

  • Wenn Du wenig Zeit hast, ist es absolut in Ordnung, wenn Dein Engagement sich vor allem darauf beschränkt, Deinen Mitgliederbeitrag zu bezahlen. Auch das hilft uns sehr, um die Schweiz und die Welt zu einem besseren Ort zu machen.
  • Die Sektion, bei welcher Du Mitglied bist, wird Dich eventuell hin und wieder anfragen, ob Du Zeit hättest, bei einer Standaktion, einer Unterschriftensammlung oder einer Telefonaktion mitzumachen. Falls Dir das zusagt, sind wir sehr froh darüber – aber es ist natürlich völlig freiwillig.
  • Die meisten Sektionen führen regelmässig Mitgliederversammlungen durch, um die aktuellsten politischen Themen und Aktivitäten zu besprechen. Die Teilnahme daran ist natürlich ebenfalls völlig freiwillig. Aber es kann ein guter Ort sein, um neue Leute kennenzulernen.
  • Falls Dich ein Themengebiet besonders bewegt, kannst Du Dich in einer Themenkommission der SP Schweiz oder Deiner Kantonalpartei engagieren, oder in einer der Unterorganisationen wie den SP Frauen, den SP Migrant:innen, der SP 60+ oder der SP queer.
  • Häufig gibt es auch die Möglichkeit, ein partei-internes Amt, z.B. im Vorstand Deiner Sektion zu übernehmen.
  • Falls Du das möchtest, kannst Du mit Deiner Sektion auch Kontakt aufnehmen, um über eine Kandidatur für eine öffentliches Amt zu sprechen, z.B. in der Schulpflege Deines Wohnortes.

Um unsere Werte verteidigen zu können, braucht es finanzielle Mittel. Die SP ist eine Mitgliederpartei und schöpft ihre Stärke aus dem Engagement ihrer Mitglieder.
Die Mitgliederbeiträge werden von den Kantonalparteien und den Sektionen unterschiedlich festgelegt und sind abhängig von Deinem steuerbaren Einkommen. Wir folgen unseren eigenen politischen Forderungen: Wer wenig verdient, bezahlt wenig, und wer viel verdient, beteiligt sich mehr an den Kosten von Partei und Politik.
In der Regel fallen jährlich je nach Einkommen Kosten zwischen circa 80 und einigen Hundert Franken an. Die Mitgliederbeiträge werden jährlich erhoben.

In einigen Kantonen wird zusätzlich ein Solidaritätsbeitrag erhoben.

Für mehr Informationen kannst Du Dich an die SP an Deinem Wohnort oder in Deinem Kanton wenden.

Ja, selbstverständlich! Du kannst der SP beitreten, ohne den Schweizer Pass zu haben. Denn alle Menschen, die in der Schweiz leben, sollen in der Politik mitdiskutieren können.

Du hast verschiedene Möglichkeiten, Dich einzubringen. Wenn Du an Deinem Wohnort aktiv werden möchtest, wendest Du Dich am besten an die Sektion Deiner Gemeinde oder Deines Quartiers. Diese ist auch die richtige Anlaufstelle für den Einsatz in einem öffentlichen Amt (Gemeinderat, Schulpflege, Sozialbehörde…).
Du kannst Dein Wissen und Können auch innerhalb der Partei einbringen. Die SP sucht immer Leute, die sich in der Parteiorganisation engagieren (Gemeinde, Bezirk, Kanton, Themenkommissionen).

Melde Dein Interesse bei den Verantwortlichen Deiner Ortssektion an. Die Sektion nominiert SP-Kandidierende für öffentliche Ämter, sei dies für den Gemeinderat oder die lokalen Schul-, Sozial- oder Finanzbehörden. Die Ortssektion bildet oft auch für Ämter auf übergeordneter Ebene (Kantons- oder Grossrat) den Ausgangspunkt des parteiinternen Nominationsprozesses.

Abgesehen von der Zahlung des jährlichen Mitgliederbeitrags gehst Du keine Verpflichtungen ein. Voraussetzung für den Beitritt ist eine inhaltliche Nähe. Dies bedingt jedoch nicht, dass Du in allen Fragen mit der SP gleicher Meinung sein musst.

Die Statuten der SP Schweiz verbieten die gleichzeitige Mitgliedschaft in mehreren Schweizer Parteien.
Doppelbürger:innen können Mitglied der SP Schweiz und Mitglied einer ausländischen Schwesterpartei sein, beispielsweise der deutschen SPD oder des italienischen Partito Democratico. Die Mitgliedschaft bei der SP Schweiz ist für Angehörige von Schwesterparteien gratis, sofern sie belegen können, dass sie in ihrem Heimatland Mitgliederbeiträge an eine Sozialdemokratische Partei entrichten.

Ja. Auch im Ausland kannst du dich als Mitglied der SP Schweiz in die Politik einbringen. Wenn Du Deinen Wohnsitz im Ausland hast, wirst du automatisch Mitglied der SP International.

Für JUSO-Mitglieder besteht bis zum Alter von 26 Jahren die Möglichkeit einer kostenlosen SP-Mitgliedschaft. Ein entsprechender Antrag kann per Mail an [email protected] gestellt werden.

Das bietet Dir die SP

Was Du von der SP erwarten darfst.

Du bist nah dran an der Politik: Wir schicken Dir unsere Aufrufe, Newsletter sowie sechs Mal jährlich unser Mitgliedermagazin “links”. Du kannst Dich mit Gleichgesinnten vernetzen.

Du kannst von andern lernen und Dich mit Deinem Wissen und Können auf verschiedenen Ebenen in der Partei einbringen.
Gemeinsam schaffen wir eine bessere Zukunft!

Keine Demokratie ohne Bildung. Wir bieten Dir Webinare und Seminare zu Hintergrundwissen und aktuellen politischen Themen.